Des représentants de haut niveau des Nations Unies se rendent en République centrafricaine

NEW YORK, 18 décembre 2013/African Press Organization (APO)/ — La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, et le Conseiller spécial sur la prévention du génocide, Adama Dieng, sont en République centrafricaine (RCA) du 17 au 21 décembre pour évaluer l’impact du conflit sur la population civile, en particulier sur les femmes et les enfants. La délégation comprend également Nancee Oku Bright représentant le bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits.

La mission effectuera des visites de terrain et des consultations avec les autorités de transition de la RCA, des organisations régionales, le corps diplomatique, les organisations confessionnelles, la société civile, la communauté humanitaire et des représentants des Nations Unies dans le pays.

La sécurité, les droits de l’homme et la situation humanitaire en RCA continuent de se détériorer. L’ONU a reçu des rapports de violations généralisées des droits de l’homme, y compris des exécutions sommaires, arrestations et détentions arbitraires, de la torture, des violences sexuelles et des pillages, y compris dans les hôpitaux, les écoles et les églises. Les femmes et les enfants sont particulièrement touchés par le conflit. On estime que 2,3 millions d’enfants sont affectés par la crise et au moins 3.500 d’entre eux ont été recrutés par des groupes armés.

En décembre 2012, lors de la visite en RCA de la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, le gouvernement a signé deux communiqués conjoints avec les Nations Unies, incluant des engagements à lutter contre l’impunité, à veiller à la protection des femmes, des garçons et des filles contre la violence sexuelle dans le cadre d’un suivi efficace de l’accord de paix, et un plus grand soutien des autorités pour les services offerts aux victimes. La mise en œuvre de ces engagements demeure une partie intégrante de la lutte contre la violence sexuelle liée au conflit en RCA.

Les attaques et les tensions sectaires entre les communautés ont déstabilisé et aggravé davantage la situation. Une action urgente est essentielle pour protéger la population civile, en particulier les femmes et les enfants.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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