La Banque mondiale approuve des financements destinés à stimuler la production de cinq cultures essentielles en Côte d’Ivoire

WASHINGTON, 14 octobre 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui l’octroi de 50 millions de dollars de financements de l’Association internationale de développement (IDA)* qui vont bénéficier à pas moins de 120 000 paysans ivoiriens cultivant cinq produits de base à fort potentiel commercial sur le marché national et à l’international : le cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton.

« Ces cinq cultures offrent d’excellentes perspectives en termes de demande du marché, elles sont essentielles pour atténuer la pauvreté dans les zones rurales et vont accélérer la croissance économique de tout le pays », indique Madani M. Tall, Directeur des Operations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. « Nous sommes impatients de voir ce projet mis en œuvre car il va apporter des opportunités d’emplois et des hausses de revenus à de nombreux petits exploitants ivoiriens. »

Les fonds accordés aujourd’hui — un crédit de 23,82 millions de dollars et un don de 26,18 millions de dollars — vont financer le Projet d’appui au secteur agricole du gouvernement ivoirien, en faveur de paysans produisant cinq des cultures les plus rentables du pays, à savoir le cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton. Les activités du projet cibleront la région la plus productive du pays : le Sud-ouest (Nawa) pour le cacao, le Sud-est (Sud-Comoé et la Mé) pour le caoutchouc et le palmier à huile, la région centre-est (Hambol et Gontougo) pour la noix de cajou, et le Nord pour le coton.

« Le développement agricole est un moteur essentiel de réduction de la pauvreté et d’expansion économique en Côte d’Ivoire et dans toute la région », souligne Jamal Saghir, directeur pour le développement durable dans la Région Afrique. « La réussite des agriculteurs participant au projet peut poser les fondements de pratiques agricoles novatrices susceptibles d’être étendues ensuite pour profiter à tout le pays ».

Un certain nombre d’outils seront utilisés pour répondre aux besoins de chaque culture et de chaque région productrice, notamment des semences améliorées et des engrais, du matériel agricole, de la formation et un meilleur accès aux marchés par la remise en état des routes rurales. Les femmes devraient constituer 17 % des bénéficiaires du projet.

« Les difficultés d’accès aux marchés représentent un obstacle important pour les petits producteurs », explique El Hadj Adama Touré, chef d’équipe du projet. « Une fois que les routes rurales auront été réparées, le nombre total de bénéficiaires du projet devrait atteindre 500 000 personnes sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire. »

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés crédits) et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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