Politique industrielle : les Africains ne sont pas là où ils s’attendaient à être

DAKAR, Sénégal, 21 juin 2013/African Press Organization (APO)/ — L’édition 2013 du cours de courte durée de l’IDEP sur “Politique industrielle en Afrique” a débuté le 10 juin au siège de l’Institut à Dakar, au Sénégal.

Ce cours de courte durée de deux semaines traite des vrais enjeux dans ce secteur à l’image des besoins que l’Afrique devrait satisfaire pour s’industrialiser. Il s’agit, notamment, de l’électricité, des infrastructures, de l’eau, du financement à long terme.

Il a été souligné à la cérémonie d’ouverture du cours que les Africains ne sont pas là où ils s’attendaient à être. Ils doivent s’industrialiser, mais devraient d’abord savoir comment procéder pour ce faire.

Le cours de courte durée de l’IDEP sur “Politique industrielle en Afrique” répond aux besoins cités ci-dessus car il se concentre sur les principaux enjeux et contraintes de l’industrialisation en Afrique et s’attèle surtout à étudier “ce qui n’a pas marché” et “comment les africains peuvent faire l’Afrique se développer ».

La plupart des fonctionnaires participant au cours et originaires de pays comme la Sierra-Leone, le Soudan, le Soudan du Sud, le Ghana, le Malawi, le Niger,l’Ouganda qui sont bien dotés en ressources naturelles ont exprimé leur besoin d’avoir des politiques industrielles efficaces pendant la séance de présentation individuelle. Ainsi, ils pourront capitaliser sur leurs “dons en ressources” comme préconisé dans le Rapport Economique sur l’Afrique 2013. L’Ethiopie qui participe aussi au cours a été citée comme un exemple car le pays a réussi à conserver 70% du volume du café qu’il produit. « Le pays essaie aussi « agressivement » de s’industrialiser”, a indiqué son représentant au cours.

La question de la promotion des produits africains a, par ailleurs, été évoquée comme étant capitale pour l’élaboration d’une politique industrielle efficace et globale.

Pour l’année 2013, Le cours de l’IDEP sur Politique industrielle en Afrique accueille un ensemble de vingt-six participants originaires de onze (11) pays francophones et de onze (11) pays Anglophones. Il prend fin le vendredi 21 juin avec une cérémonie de remise des certificats à laquelle seront conviées les représentationsdiplomatiques des pays participants accréditées au Sénégal.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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