Greenpeace Afrique salue la décision du FSC de se dissocier de l’entreprise de bois Danzer après des graves violations des droits de l’homme en RDC

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 21 mai 2013/African Press Organization (APO)/ — Greenpeace Afrique salue la décision de Forest Stewardship Council (FSC), organisme de certification de bois, de se dissocier de la multinationale Danzer Group, suite à une plainte déposée contre cette entreprise forestière, dénonçant l’implication de l’une de ses filiales dans les violations des droits de l’homme en République Démocratique du Congo (RDC).

En effet, cette décision intervient environ 18 mois après que Greenpeace a déposé une plainte contre cette entreprise auprès de l’organisme de certification ; en effet, la filiale SIFORCO avait été impliquée dans des actes de violence commis par les autorités locales contre les communautés de Yalisika, qui protestaient contre les activités d’exploitation forestière de la société.

« Greenpeace se réjouit de cette décision : le FSC démontre ainsi le bien-fondé de sa politique d’association et refuse d’entacher sa réputation en étant associé au Groupe Danzer pour sa participation aux violations des droits de l’homme. Greenpeace estime que cette décision historique est cruciale pour la crédibilité du FSC », précise Raoul Monsembula, Coordinateur National RDC à Greenpeace Afrique.

«Cette attitude démontre que le FSC a urgemment besoin de mettre en place des garanties pour ses certifications dans les zones où règne un niveau élevé de corruption et où la bonne gouvernance, la capacité d’application des lois et la présence d’une société civile organisée font défaut. »

Cette dissociation implique que l’ensemble des certificats de gestion forestière FSC du Groupe Danzer et de tout son système d’approvisionnement à travers le monde sera révoqué pour une période d’au moins un an .

Cette décision signifie que Danzer ne peut se réassocier au FSC que sous des conditions très strictes. Il est important que les intérêts des victimes de Yalisika soient mis en avant puisqu’il n’y a pas un environnement solide pour une gestion responsable des forêts dans le Bassin du Congo.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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