La convergence macroéconomique en Afrique passe par l’intégration commerciale, révèle un rapport de la BAD

TUNIS, Tunisie, 25 mars 2013/African Press Organization (APO)/ — Un nouveau rapport de la Banque africaine de développement (http://www.afdb.org) dégage l’importance de l’intégration commerciale pour réaliser la convergence macroéconomique en Afrique.

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Publié en mars 2013, le rapport « l’Appui à la convergence macroéconomique dans les communautés économiques régionales en Afrique » (http://j.mp/11jdyG8) recommande de relier la feuille de route de la mise en œuvre de la convergence macroéconomique aux progrès accomplis dans l’intégration commerciale.

Ce faisant, le rapport de la BAD révise l’application de la convergence macroéconomique, en se fondant sur les enseignements de l’expérience liée à l’application du concept en Europe et ailleurs, dans l’objectif avoué de trouver un équilibre entre le secteur financier et les programmes sectoriels réels. « La pertinence de la convergence macroéconomique prend tout son sens lorsqu’elle s’inscrit dans les efforts régionaux en faveur du développement et de la réduction de la pauvreté », explique l’auteur du rapport, Jian Zhang, économiste principal à la division de l’Intégration régionale et du commerce à la BAD.

La proposition de la BAD souligne également l’importance de la politique budgétaire et de la convergence fiscale dans l’application du concept. La BAD estime dans ce contexte que, du fait que les incitations en amont et les capacités de mise en œuvre sont insuffisantes, les surveillances devraient être davantage à des fins promotionnelles, à savoir identifier les défis spécifiques des pays et les aider à améliorer leur performance, plutôt qu’à des fins répressives. Pour améliorer cette performance, le rapport recommande en outre de renforcer le niveau d’engagement et d’appropriation aux plans national et régional, de prévoir des mécanismes pour amortir les coûts d’ajustement et de solliciter l’appui technique et financier nécessaire pour renforcer les capacités et les investissements.

À ce propos, le rapport insiste sur le rôle des partenaires au développement, même si les pays africains et les CER ont un rôle essentiel à jouer pour réunir les conditions de succès des unions monétaires. La BAD, en tant que catalyseur financier, pourvoyeur de savoir et partenaire au développement majeur de l’Afrique, pourrait s’appuyer sur son soutien actuel à l’intégration et au commerce à l’échelle régionale, sur le développement du secteur financier et sur ses opérations en faveur des départements sectoriels.

Le rapport prévoit ainsi que la BAD dégage un programme d’appui précis à chaque CER sur la base d’une évaluation détaillée de leurs programmes respectifs et des consultations avec les parties prenantes pertinentes. La BAD a déjà réalisé un pas dans ce sens, en publiant, dans la seconde moitié de 2012, une étude passant en revue les conditions nécessaires pour « faciliter la surveillance budgétaire multilatérale dans le cadre d’une union monétaire en ciblant la région du COMESA » (http://j.mp/VeHin2).

Cette première étude ainsi que le nouveau rapport qui vient d’être publié constituent les deux premiers volumes d’une série de publications consacrée à l’intégration régionale. La série des « Documents de politique sur l’intégration régionale » porte sur des sujets liés à l’intégration régionale dans les domaines de l’infrastructure, du commerce, de l’investissement, de la finance et des biens publics régionaux. Cette nouvelle série de diffusion du savoir répond aux requêtes d’assistance formulées à la BAD par certaines communautés régionales pour la réévaluation de leurs critères de convergence macroéconomique pour qu’ils soient plus en phase avec leurs objectifs, leur niveau de développement financier et leur capacité de gestion macroéconomique.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement.

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Auteur de l’article : Agence-Presse

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