DÉCLARATION À LA PRESSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

NEW YORK, 26 février 2013/African Press Organization (APO)/ — On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite le 24 février par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février, M. Kim Sook (République de Corée):

Les membres du Conseil de sécurité se félicitent que l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région ait été signé à Addis-Abeba le 24 février 2013, avec comme garants le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, la Présidente de la Commission de l’Union africaine, le Président de la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Les membres du Conseil félicitent le Secrétaire général de l’action diplomatique qu’il a personnellement menée et les dirigeants de la région de leur volonté de surmonter par la voie du dialogue et de la coopération les difficultés auxquelles font face la RDC et les pays de la région.

Les membres du Conseil demandent aux signataires de l’Accord de s’acquitter de bonne foi de l’intégralité de leurs engagements et au Secrétaire général de l’ONU de leur communiquer régulièrement des informations sur l’application de l’Accord et sur tout manquement aux engagements qui y sont énoncés. Ils préconisent la nomination rapide d’un Envoyé spécial des Nations Unies chargé d’appuyer, de coordonner et d’évaluer les dispositions prises aux niveaux national et régional pour donner effet à l’Accord, notamment en arrêtant des objectifs de référence et des mesures de suivi appropriées.

Les membres du Conseil demeurent profondément préoccupés par les conditions de sécurité et la situation humanitaire qui règnent dans l’est de la République démocratique du Congo, lesquelles continuent de s’aggraver. Ils exigent une nouvelle fois que le M23 cesse immédiatement de tenter d’établir une administration parallèle illégitime et que ce mouvement, les FDLR et tous les autres groupes armés mettent fin immédiatement à toute forme de violence et à toute activité déstabilisatrice. Ils demandent aux institutions compétentes de veiller à ce que toutes les atteintes aux droits de l’homme et violations du droit international humanitaire donnent lieu à des enquêtes et à ce que tous les auteurs de telles infractions soient tenus responsables de leurs actes.

Les membres du Conseil continuent de saluer les efforts que déploient le Secrétaire général, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Union africaine pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et dans la région.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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