Rencontre à Ouagadougou pour le financement du projet d’assainissement des quartiers périphériques de la capitale du Burkina Faso

OUAGADOUGOU, Burkina-Faso, 13 novembre 2012/African Press Organization (APO)/ — Des représentants des différentes agences de développement locales, régionales et internationales et des divers niveaux du Gouvernement se sont réunis à Ouagadougou pour discuter du financement du projet d’assainissement des quartiers périphériques de la Ville de Ouagadougou. Estimé à 138 millions d’euros (90,5 milliards FCFA), ce projet devrait être réalisé d’ici 2017 et profiter à près de 1 million d’habitants des quartiers périphériques les plus vulnérables.

La table ronde des bailleurs a été organisée par la mairie de Ouagadougou afin de mobiliser les financements nécessaires pour la réalisation des infrastructures. Celles-ci ont fait l’objet d’études de faisabilité subventionnées par la Facilité africaine de l’eau (FAE) qui a fourni 647.000 euros, couvrant ainsi 88% des coûts des travaux préparatoires complétés en août 2011.

«Nous sommes fiers d’être associés à cette initiative et confiants dans le leadership de la Ville pour mener à bien un projet aussi important et prometteur », a déclaré Akissa Bahri, coordinatrice de la Facilité africaine de l’eau. Mme Bahri a exprimé l’espoir que «les partenaires financiers soutiendront ce projet d’envergure qui devrait profiter à tous, à la fois aux jeunes, aux femmes, et aux populations les plus démunies des quartiers périphériques, en leur offrant un environnement plus sain ».

La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) s’est déjà engagée à financer le projet à hauteur de 26 millions d’euros (17 milliards FCFA) pour en assurer le démarrage dès 2013. Le gouvernement du Burkina Faso fournira 8 millions d’euros (5 milliards FCFA) et la commune de Ouagadougou 1,5 millions d’euros (1 milliards FCFA). Les responsables de la capitale burkinabé cherchent maintenant à combler le manque de 103 millions d’euros (67,5 milliards FCFA) auprès des autres partenaires financiers, dont la plupart ont exprimé leur intérêt lors de la table ronde.

Le projet est d’une importance capitale pour Ouagadougou qui veut mettre en place un système d’assainissement à l’épreuve d’inondations de plus en plus nombreuses et dévastatrices depuis quelques années, en raison des changements climatiques ; Ouagadougou garde en mémoire l’inondation catastrophique du 1er septembre 2009.

Outre la FAE et la BAD, les agences de développement représentées à la réunion sont l’Agence eau et assainissement de l’Afrique, l’Agence française de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Banque islamique de développement, la Banque mondiale, la Banque ouest africaine de développement, l’Agence allemande KFW, l’OFID (ex Fonds de l’Organisations des pays exportateurs du pétrole), UN-Habitat et WaterAid.

Le Burkina Faso et la Ville de Ouagadougou sont des partenaires importants de la Facilité africaine de l’eau. D’ailleurs, le Burkina Faso se joignait récemment au groupe des bailleurs de la Facilité africaine de l’eau en lui offrant un don de € 80,000. Ce don démontre l’engagement du pays à promouvoir le développement du secteur de l’eau autant l’échelle nationale que continentale.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement.

À propos de la Facilité africaine de l’eau (FAE)

La FAE est une initiative du Conseil des Ministres africains sur l’eau (AMCOW), hébergée par la Banque africaine de développement (BAD) fondée en 2004 à titre de Fonds spécial pour l’eau pour aider les pays africain à atteindre les objectifs fixés par la Vision africaine de l’eau 2025. La FAE offre des dons allant de 50,000 à 5 millions d’euros pour soutenir des projets alignés à sa mission et à sa stratégie, à un large éventail d’organisations et d’institutions opérant en Afrique. Ses trois activités stratégiques prioritaires sont (1) la préparation de projets d’investissement pour mobiliser des fonds pour les projets soutenus par la FAE; (2) le renforcement de la gouvernance de l’eau, afin de créer un environnement propice pour des investissements efficients et durables ; (3) la promotion du savoir dans le domaine de l’eau, pour la préparation de projets viables et une gouvernance informée débouchant sur des investissements efficients et durables. Depuis 2006, la FAE a financé 73 projets nationaux et régionaux dans 50 pays, y compris dans la plupart des états les plus vulnérables d’Afrique. Jusqu’à ce jour, la FAE a mobilisé plus de 532 millions d’euros à la suite de ses activités de préparation de projet, lesquelles constituent 70 pour cent de son portefeuille. En moyenne, chaque euro investi par la FAE a attiré 20 en investissements additionnels.

La FAE est entièrement financée par l’Algérie, l’Australie, l’Autriche, le Canada, le Burkina Faso, le Danemark, la Commission européenne, l’Espagne, la Fondation Bill et Melinda Gates, la France, la Norvège, le Royaume-Uni, le Sénégal, la Suède, et la Banque africaine de développement.

Pour plus d’information, visitez http://www.africanwaterfacility.org

Contact: Katia Theriault, T. +216 71 10 12 79, M. +216 95 99 13 90, [email protected]

Auteur de l’article : Agence-Presse

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