La République d’Ouganda et MSD lancent un programme de vaccination contre le cancer du col de l’utérus

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 4 septembre 2012/African Press Organization (APO)/ —

• Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus répandu chez les femmes en Ouganda.

• MSD va faire un don de 460 000 doses de GARDASIL® [vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (Types 6, 11, 16 et 18)] sur deux ans.

La République d’Ouganda a annoncé aujourd’hui, par l’intermédiaire de son ministère de la santé (MoH), soutenu par MSD (connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada) (http://www.msd.com), le lancement d’un programme national de vaccination au GARDASIL® [vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (Types 6, 11, 16 et 18)] destiné aux jeunes filles âgées de 9 à 13 ans répondant aux critères d’éligibilité, dans 12 régions du pays. En Ouganda, le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes, et les taux d’incidence de la maladie y sont environ trois fois supérieurs à la moyenne mondiale. Selon les estimations, dans ce pays, le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué chez 3 500 femmes chaque année.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/merck-sharp–dohme-corp.a-subsidiary-of-merck–co.inc..jpg

Le Dr Gerald Mutungi, responsable du programme de prévention des maladies non transmissibles et du programme de surveillance du Ministère de la Santé insiste : « Le cancer du col de l’utérus représente un sérieux problème de santé en Ouganda, car il s’agit du cancer le plus couramment diagnostiqué chez les femmes de tout âge. Nous espérons que cette importante collaboration avec MSD, GAVI, PATH et d’autres partenaires nous aidera à alléger le fardeau de cette maladie en Ouganda. »

Grâce à l’accord conclu avec MSD, le programme de vaccination sera mis en place dans 12 régions de l’Ouganda, sur une période de deux ans. Le don de 460 000 doses de GARDASIL va permettre de vacciner environ 140 000 jeunes filles remplissant les conditions requises. Ce programme constitue la première phase du plan national de déploiement de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) en Ouganda.

« Le lancement de ce programme en Ouganda marque une nouvelle étape importante car il nous permet d’assurer notre objectif, qui est de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus à travers le monde, et plus particulièrement en Afrique subsaharienne, lourdement affectée par cette maladie, explique Colleen McGuffin, vice-présidente de Merck Vaccines. Nous sommes heureux d’effectuer ce don de GARDASIL en soutien aux efforts de prévention du cancer du col de l’utérus consentis par le Ministère ougandais de la Santé. »

Henrik Secher, administrateur délégué de MSD Afrique précise : « Chez MSD, nous nous engageons à travailler avec les responsables politiques chargés de la santé et avec d’autres parties prenantes d’Afrique subsaharienne. Nous visons à faire progresser la santé humaine et à protéger les générations futures d’Afrique de maladies potentiellement dévastatrices. Notre participation au programme de vaccination contre le cancer du col de l’utérus en Ouganda illustre très bien comment, grâce à une collaboration étroite avec les responsables locaux, nous pouvons contribuer à faciliter l’accès à des vaccins indispensables. »

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc.

Contacts médias :

Elizabeth Nyamayaro

+ 41 79 944 94 84

Antonia Lang

+43 664 5236918

Imraan Munshi

+1 215 652-0059

Informations importantes sur GARDASIL

GARDASIL [vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (Types 6, 11, 16 et 18)] est indiqué chez les jeunes femmes âgées de 9 à 26 ans* pour prévenir les cancers du col de l’utérus, de la vulve et du vagin, ainsi que les lésions précancéreuses ou dysplasiques, les verrues génitales et l’infection persistante dues au virus du papillome humain de types 6, 11, 16 et 18 (inclus dans le vaccin).

GARDASIL est indiqué chez les jeunes hommes âgés de 9 à 15 ans pour la prévention des infections dues au virus du papillome humain de types 6, 11, 16 et 18 (inclus dans le vaccin).

GARDASIL protège également les jeunes filles et les femmes âgées de 9 à 26 ans contre le virus HPV de types 31, 33, 52 et 58 (liés aux CIN de niveaux 1, 2, 3 ou aux AIS).

*Des études sur l’immunogénicité ont été menées afin de démontrer l’efficacité du vaccin chez les populations plus jeunes à partir de son efficacité chez les femmes âgées de 16 à 26 ans.

Comme tout vaccin, GARDASIL peut ne pas protéger 100 % des personnes vaccinées. Ce vaccin n’est pas destiné à être utilisé dans le traitement des lésions génitales actives externes ; les cancers du col de l’utérus, de la vulve ou du vagin ; les CIN ou les VaIN liés aux types d’HPV du vaccin ou aux sérotypes non contenus dans le vaccin.

Ce vaccin ne protège pas des maladies qui ne sont pas causées par le HPV. Le vaccin ne remplace pas la nécessité d’effectuer les frottis de routine et l’ablation des lésions du col de l’utérus.

Comme avec tous les vaccins par injection, un traitement médical adéquat doit toujours être à disposition pour faire face aux rares cas de réaction anaphylactique suivant l’administration du vaccin.

Quelques autres informations de sécurité à connaître avant d’utiliser GARDASIL

GARDASIL est contre-indiqué chez les individus souffrant d’allergies (hypersensibilité), y compris de réactions allergiques sévères à la levure, ou en cas de réaction allergique suite à l’administration d’une dose de GARDASIL.

Les personnes vaccinées peuvent souffrir d’évanouissements pouvant entraîner des chutes avec blessures. C’est pourquoi une période de 15 minutes d’observation est recommandée après l’administration du vaccin. Des évanouissements, parfois associés à des crises tonico-cloniques ou à d’autres réactions semblables, ont été rapportés suite à l’administration de GARDASIL. Lorsque ces évanouissements sont associés à des crises tonico-cloniques, la réaction est en général passagère et vise à restaurer la perfusion cérébrale.

GARDASIL est déconseillé chez les femmes enceintes.

L’effet indésirable le plus couramment rapporté est le mal de tête. Les effets indésirables courants observés parmi les personnes vaccinées au GARDASIL [vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (Types 6, 11, 16 et 18)] avec une incidence d’au moins 1 % et supérieure à l’effet placebo sont les suivants : fièvre, nausées, vertiges ; douleurs sur le site de l’injection, gonflements, érythème, démangeaisons et ecchymoses.

Dosage et administration de GARDASIL

GARDASIL est un vaccin intramusculaire prêt à l’emploi. Trois doses sont nécessaires. GARDASIL doit être administré en trois injections intramusculaires séparées, dans la région du deltoïde du bras ou dans la zone antérolatérale supérieure de la cuisse. Le schéma de vaccination suivant est recommandé : la deuxième injection doit avoir lieu deux mois après la première, et la troisième quatre mois après la deuxième.

À propos de GARDASIL

L’utilisation du GARDASIL est approuvée dans plus de 125 pays. À ce jour, plus de 95 millions de doses ont été distribuées de par le monde. Cependant, on ne sait pas combien ont été administrées.

Autres mesures mises en place par MSD pour faciliter l’accès au GARDASIL dans les pays en voie de développement

Afin de faciliter l’accès au GARDASIL dans les pays en voie de développement, MSD adopte une approche systématique et réfléchie qui se déploie autour de quatre grands axes : l’innovation, les partenariats, la politique tarifaire et la mise en œuvre des programmes. Cette initiative en Ouganda fait suite au lancement en avril 2011 d’un programme global de prévention contre le cancer du col de l’utérus au Rwanda, qui incluait à la fois la vaccination contre le HPV et des tests sur ce virus. Ce programme était le premier de ce type en Afrique. Selon les estimations, en 2011, au Rwanda, 93 % des filles de 12 à 15 ans répondant aux conditions d’éligibilité au programme ont reçu trois doses du vaccin GARDASIL. De plus, en 2010, MSD s’est associé au Gouvernement royal du Bhoutan et à la Fondation australienne de lutte contre le cancer du col de l’utérus pour lancer un programme national de vaccination au GARDASIL sur six ans, destiné aux jeunes filles et jeunes femmes du Bhoutan âgées de 12 à 18 ans. La première année, le vaccin a été fourni gratuitement par MSD à ses partenaires. Les cinq années suivantes, il sera vendu à un prix accessible dont MSD ne tirera pas de bénéfices. En 2009, MSD a également annoncé un partenariat avec QIAGEN N.V. visant à accroître l’accès au vaccin contre le HPV et aux tests d’ADN de ce virus dans certaines des régions disposant des ressources les plus pauvres au monde. Pour la première fois, avec cette initiative, une compagnie fabriquant des vaccins et spécialisée en diagnostic moléculaire participe à la prise en charge de ce fléau que représente le cancer du col de l’utérus en adoptant une démarche globale.

À propos du HPV et du cancer du col de l’utérus

Le virus HPV est répandu et se transmet par voie sexuelle. Chez la plupart des gens, ce virus s’élimine spontanément. Toutefois, lorsque certains types de ce virus ne sont pas éliminés, ils peuvent provoquer des cancers du col de l’utérus, du vagin et de la vulve chez les femmes, et des cancers de l’anus ainsi que des verrues génitales chez les hommes et les femmes. Il est impossible de prédire chez qui ce virus sera éliminé ou non.

Selon les estimations, chaque année, environ 500 000 femmes développent un cancer du col de l’utérus partout au monde, et environ 85 % des cas apparaissent dans les pays en voie de développement. Le cancer du col de l’utérus est considéré comme le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’au cours de ces cinq dernières années, seulement 5% des femmes des pays en voie de développement ont fait l’objet d’un dépistage des maladies du col de l’utérus, contre 75 % dans les pays développés.

À propos de MSD

Aujourd’hui, MSD est un leader mondial dans le domaine des soins de santé qui œuvre à aider le monde à vivre mieux. MSD est une marque déposée de Merck & Co., Inc. dont les sièges se situent à Whitehouse Station, N.J., États-Unis. Nous fournissons des produits de prescription, des vaccins, des thérapies biologiques et des produits de soins de santé et de soins vétérinaires. Nous collaborons avec nos clients dans 140 pays afin d’offrir des solutions de santé innovantes. Nous démontrons également notre engagement pour améliorer l’accès aux soins de santé grâce à des stratégies, des programmes et des partenariats de grande envergure. Pour en savoir plus, veuillez consulter http://www.msd.com ou nous rejoindre sur Twitter, Facebook et YouTube.

Déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse comprend des « déclarations prospectives » au sens des dispositions « safe harbor » (règle refuge) de la loi américaine de 1995 intitulée « United States Private Securities Litigation Reform Act ». Ces déclarations peuvent inclure, sans toutefois s’y limiter, des déclarations concernant les avantages de la fusion entre MSD et Schering-Plough, y compris les résultats financiers et d’exploitation futurs, les projets, objectifs, attentes et intentions de la société issue de la fusion et autres déclarations qui ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations sont basées sur les opinions et attentes actuelles de la direction de MSD et sont sujettes à des risques et incertitudes significatifs. Les résultats réels pourraient être différents de ceux prévus dans les déclarations prévisionnelles.

Les facteurs suivants pourraient, entre autres, faire en sorte que les résultats réels soient différents de ceux prévus dans les déclarations prévisionnelles : la possibilité que les synergies attendues à la suite de la fusion entre MSD et Schering-Plough ne se réalisent pas ou ne se réalisent pas dans le délai prévu ; l’impact de la régulation du secteur pharmaceutique et de la législation sur les soins de santé aux États-Unis et partout au monde ; la capacité de MSD à prédire avec précision les conditions de marché futures ; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets de MSD et d’autres protections pour les produits innovants ; et l’exposition aux litiges et/ou à des mesures de régulation.

MSD ne s’engage nullement à mettre à jour publiquement une quelconque déclaration prévisionnelle, que ce soit à la suite d’informations nouvelles, d’événements futurs ou pour quelque autre raison que ce soit. Vous pourrez prendre connaissance d’autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats soient significativement différents de ceux décrits dans les déclarations prévisionnelles dans le Rapport annuel 2011 de MSD déposé au moyen du Formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), lesquels sont mis à disposition sur le site Internet de la SEC (http://www.sec.gov).

Veuillez consulter également les informations de l’OMS concernant la prescription du GARDASIL sur le site Web de l’OMS : http://www.who.int/immunization_standards/vaccine_quality/PQ_179_HPV_Merck/en/index.html

GARDASIL® est une marque déposée de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, N.J., États-Unis.

Auteur de l’article : Agence-Presse

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.