LA COMMISSION AFRICAINE DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE TIENT SA DEUXIÈME RÉUNION

ADDIS ABEBA, Ethiopie, 26 juillet 2012/African Press Organization (APO)/ — La Commission africaine de l’Énergie nucléaire (AFCONE), créée dans le cadre du Traité sur la Zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, connu également sous le nom de Traité de Pelindaba, a tenu aujourd’hui, au Siège de l’Union africaine (UA), à Addis Abéba, sa deuxième session ordinaire, aux fins de finaliser et d’adopter les principaux documents requis pour son opérationnalisation rapide et intégrale. La première session ordinaire de l’AFCONE a eu lieu à Addis Abéba, le 4 mai 2011.

La réunion d’aujourd’hui a adopté le règlement intérieur, la structure, le programme de travail et le budget de l’AFCONE. Le programme de travail s’articule autour des axes suivants: contrôle du respect par les États parties de leurs engagements en matière de non‐prolifération; la sécurité et la sûreté nucléaires; les sciences et technologies nucléaires; le partenariat et la coopération technique. En ce qui concerne le budget, la réunion a convenu d’un montant d’environ 800 000 dollars américains par an pour la période 2012‐2014. La réunion s’est également accordée sur le barème des contributions pour le budget de l’AFCONE. Les conclusions de la réunion seront présentées à la deuxième Conférence des États parties, qui se tiendra à Addis Abéba, en novembre 2012.

La réunion a permis d’examiner et d’adopter les termes de référence du Secrétaire exécutif de l’AFCONE, qui est chargé de la gestion au quotidien des activités de la Commission. Les représentants du Gouvernement sud‐africain ont saisi cette opportunité pour faire le point sur les mesures prises pour la mise en place du Secrétariat exécutif de l’AFCONE, qui sera basé à Pretoria. Le Gouvernement de l’Afrique du Sud fournira les facilités requises en termes de bureaux et d’équipements. L’accord de siège est en cours de finalisation entre la Commission de l’UA et l’Afrique du Sud.

Le Traité de Pelindaba, qui est entré en vigueur le 15 juillet 2009, fait de l’Afrique une zone exempte d’armes nucléaires. Il donne mandat à l’AFCONE de contrôler le respect par les États parties de leurs obligations en vertu du Traité, ainsi que de promouvoir l’utilisation pacifique de la science et la technologie nucléaires dans divers domaines, y compris la santé, l’agriculture, l’industrie et l’énergie.

La réunion a été ouverte par l’Ambassadeur Abdul Samad Minty de l’Afrique du Sud, Président de l’AFCONE, et El‐Ghassim Wane, Directeur du Département Paix et Sécurité de l’UA. Onze des douze membres de l’AFCONE, qui ont été élus pour un mandat de trois ans lors de la première Conférence des États parties, tenue à Addis Abéba, le 4 novembre 2010, ont pris part à la réunion. Les Commissaires de l’AFCONE proviennent des pays suivants: Afrique du Sud, Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Kenya, Mali, Maurice, Libye, Sénégal, Togo et Tunisie.

Avant la réunion, le Président de l’AFCONE a rencontré le Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité, l’Ambassadeur Ramtane Lamamra, pour un échange de vues sur les efforts visant à rendre l’AFCONE pleinement opérationnelle et, plus globalement, sur le processus de mise en œuvre du Traité de Pelindaba.

Auteur de l’article : Agence-Presse

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.