PARIS, France, 20 juillet 2012/African Press Organization (APO)/ — La France salue le premier jugement en Côte d’Ivoire condamnant des crimes de mutilations sexuelles, survenu le mercredi 18 juillet à Katiola. Les mutilations génitales féminines constituent l’une des pires formes de violations des droits de la personne fondées sur le genre.
La poursuite effective des auteurs de ces crimes est un élément indispensable de toute politique visant à lutter contre ce phénomène. A ce titre, cette première condamnation représente un pas important dans la lutte contre ces pratiques odieuses.
La prévention et la protection des victimes sont également deux aspects essentiels de la lutte contre ces violences. Il est important que soient encouragées les nombreuses actions de sensibilisation et de mobilisation déjà engagées sur le terrain, qui contribuent à faire évoluer les comportements, avec le concours des autorités traditionnelles.
La France continue de se mobiliser pour combattre les violences contre les femmes partout dans le monde. Elle promeut activement la lutte contre ces violences dans les enceintes internationales, en parler au Conseil de Sécurité et à l’Assemblée générale des Nations unies, ainsi qu’au Conseil des droits de l’Homme. La France a également participé à l’élaboration de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dont elle a été l’un des premiers signataires en mai 2011.