Chine

Un nouveau partenariat stratégique sino-africain plein de promesses

Créé en octobre 2000, le FCSA est devenu, grâce au grand attachement et aux soins attentionnés des deux parties, une plate-forme importante de dialogue collectif et un mécanisme efficace de coopération pragmatique entre la Chine et l’Afrique, et a fortement contribué au développement des relations sino-africaines. Surtout lors du Sommet de Beijing de 2006, la Chine et l’Afrique sont convenues d’établir entre elles un nouveau partenariat stratégique, caractérisé par l’égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération et le gagnant-gagnant sur le plan économique et les échanges et l’inspiration mutuelle sur le plan culturel, ouvrant ainsi sur tous les plans de nouveaux horizons à leur coopération amicale.

La 5e Conférence ministérielle, la première du genre depuis l’entrée du FCSA dans sa deuxième décennie, est une rencontre importante qui permet d’assurer la continuité et le développement des relations sino-africaines et qui fait l’objet d’une haute attention de la Chine comme de l’Afrique. Le Président chinois Hu Jintao et des dirigeants africains seront présents à la cérémonie d’ouverture et le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi, le Ministre du Commerce Chen Deming, les Ministres des Affaires étrangères et les Ministres chargés de la coopération économique de 50 pays africains ainsi que le Président de la Commission de l’Union africaine (UA) participeront à la Conférence.

Lors de cette Conférence, les deux parties travailleront autour du thème « Consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives pour le nouveau partenariat stratégique sino-africain » pour réaliser les objectifs suivants : Premièrement, évaluer sur tous les plans la mise en œuvre du suivi de la 4e Conférence ministérielle de 2009 ; Deuxièmement, explorer les modes et moyens permettant d’approfondir leur nouveau partenariat stratégique pour faire avancer le développement du FCSA ; Troisièmement, identifier les domaines prioritaires de leur coopération et les grandes mesures à prendre pour les trois ans à venir et élaborer un plan d’action à cet égard ; Quatrièmement, échanger des vues sur les questions internationales et régionales d’importance majeure pour mieux préserver et élargir leurs intérêts communs.

Quant aux résultats concrets de la Conférence, deux documents seront publiés : la Déclaration de Beijing de la 5e Conférence ministérielle du FCSA et le Plan d’action de Beijing (2013-2015) de la 5e Conférence ministérielle du FCSA. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Hu Jintao annoncera au nom du gouvernement chinois les nouvelles mesures envisagées par la Chine dans de multiples domaines tels que l’investissement, le financement de projets, l’aide, l’intégration africaine, la paix, la sécurité ainsi que les échanges populaires pour renforcer sa coopération avec l’Afrique.

Je suis convaincu que grâce aux efforts conjugués de part et d’autre, cette Conférence sera certainement couronnée d’un plein succès pour porter le nouveau partenariat stratégique sino-africain à un palier plus élevé.

Mesdames et Messieurs,

Depuis le début du 21e siècle, et surtout depuis l’établissement du nouveau partenariat stratégique sino-africain, les relations de la Chine avec l’Afrique ont connu le développement le plus rapide de leur histoire, et sont devenues un volet phare de la diplomatie chinoise. À mon avis, ces relations sont actuellement marquées par les caractéristiques suivantes :

Premièrement, un développement global des relations politiques. Les échanges de haut niveau entre la Chine et l’Afrique n’ont jamais été aussi dynamiques que pendant ces dernières années. Le Président Hu Jintao a visité 18 pays en quatre déplacements en Afrique. Le Président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale Wu Bangguo, le Premier Ministre Wen Jiabao, le Président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois Jia Qinglin, le Camarade Li Changchun, le Vice-Président Xi Jinping ainsi que les Camarades He Guoqiang et Zhou Yongkang ont tous effectué des visites en Afrique.

Côté africain, les visites des dirigeants en Chine sont aussi nombreuses. Entre 2007 et 2011, quelque 30 Chefs d’État ou de Gouvernement et 20 Présidents de parlement sont venus en Chine effectuer des visites ou participer à des manifestations importantes. Par rapport à d’autres pays, la Chine est surtout très attachée à la globalité de ses rapports avec l’Afrique. En effet, nous n’avons jamais géré nos relations avec les autres pays en fonction de leur taille ou de leur richesse. Celles que nous avons développées ces dernières années avec l’Afrique ne sont pas des relations avec un ou quelques pays africains, mais avec tous les pays amis de l’Afrique. Parallèlement à ces relations d’État à État, les relations de la Chine avec les organisations régionales africaines, et surtout avec l’UA, sont devenues un nouvel élément fort des relations sino-africaines. Au début de cette année, le projet du Complexe de Conférences et de Bureaux de l’UA est devenu réalité grâce à l’aide chinoise. Ce complexe qui incarne le ferme soutien de la Chine à l’union et à l’intégration africaines est un nouveau symbole de l’amitié sino-africaine.

Deuxièmement, une coopération pragmatique fructueuse. Dans la nouvelle époque, les relations sino-africaines se distinguent notamment par l’attachement au bénéfice réciproque, au gagnant-gagnant et au développement commun. Au Sommet de Beijing et à la 4e Conférence ministérielle, la Chine a annoncé deux fois huit mesures destinées à renforcer sa coopération pragmatique avec l’Afrique qui, grâce aux efforts conjoints des deux parties, ont été mises en œuvre complètement.

Depuis 2006, la Chine a accru régulièrement ses aides sans contrepartie, ses prêts sans intérêt et ses crédits préférentiels à l’Afrique, formé plus de 30 000 Africains toutes catégories confondues et offert chaque année plus de 5 000 bourses d’études gouvernementales aux étudiants africains. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 2009 et pendant trois ans consécutifs. En 2011, les échanges commerciaux sino-africains ont atteint 166,3 milliards de dollars, un chiffre 16 fois plus important que celui de 2000, avec un excédent de 20,1 milliards de dollars du côté africain. Le tarif douanier zéro et les autres mesures en faveur de l’exportation africaine vers la Chine prises par le gouvernement chinois ont donné leurs premiers effets. En 2010, 49 pays africains ont vu s’accroître leurs exportations vers la Chine. Le volume des exportations africaines vers la Chine a aussi pris un essor rapide, en passant de 5,6 milliards de dollars en 2000 à 93,2 milliards de dollars en 2011. Le stock des investissements directs chinois en Afrique, qui n’était que de moins de 500 millions de dollars il y a dix ans, s’est chiffré à 15,3 milliards en avril 2012. Plus de 2 000 entreprises chinoises se sont aujourd’hui implantées en Afrique, et opèrent dans 50 pays africains. La coopération sino-africaine a donc fortement progressé en dépit de la morosité de la conjoncture due à la crise financière internationale et apporté une contribution non seulement au développement économique de la Chine et de l’Afrique, mais aussi à la reprise et à la croissance de l’économie mondiale.

Troisièmement, une coopération sans cesse élargie dans les affaires internationales et régionales. La Chine, malgré les progrès qu’elle a réalisés, n’a jamais oublié qu’elle reste un pays en développement. Elle se tient fermement aux côtés des pays africains dans leur combat pour défendre la souveraineté d’État et la dignité nationale, rechercher en toute indépendance leur propre voie de développement et construire une Afrique unie et forte.

La Chine a pris une part accrue dans les affaires liées à la paix et à la sécurité en Afrique. Elle a multiplié ses échanges et coordinations avec les pays africains au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, accru le nombre de ses agents de maintien de la paix en Afrique, mené des opérations d’escorte dans le Golfe d’Aden et au large de la Somalie, et participé activement à travers son représentant spécial pour les affaires africaines aux efforts de médiation sur les crises africaines. La Chine et l’Afrique ont maintenu des concertations et collaborations étroites sur les questions planétaires telles que la crise financière internationale, le changement climatique et les négociations du cycle de Doha. Ces actions pour défendre les intérêts communs des pays en développement ont donné des résultats fructueux. Les pays africains, de leur côté, continuent à nous soutenir fermement sur les questions touchant à nos intérêts vitaux et majeurs. Nous tenons à leur exprimer notre haute appréciation et nos sincères remerciements.

Quatrièmement, des échanges humains et culturels toujours plus intenses. Avec le développement des relations sino-africaines, les échanges humains et culturels entre les deux parties s’intensifient sans cesse.

La Chine et l’Afrique ont mis en place conjointement une série de plate-formes visant à promouvoir ces échanges dont les festivals « Focus sur la culture chinoise » et « Focus sur la culture africaine », le Programme d’échanges et d’études conjointes, le Forum populaire ainsi que le Forum des think-thanks. Actuellement, en plus des 5 000 Africains bénéficiant des bourses d’études octroyées par le gouvernement chinois, nous accueillons chaque année plus de 10 000 étudiants africains qui viennent étudier en Chine à leurs propres frais. La Chine et l’Afrique étaient liées par un seul vol régulier par semaine en 2000, alors qu’aujourd’hui, il y en a une vingtaine et huit compagnies aériennes africaines opèrent des vols directs pour la Chine. Des amis africains commencent à s’installer ou à travailler en Chine. Certains d’entre eux sont devenus des stars télévisuelles ou sportives très appréciées du public chinois. Voilà autant de petits exemples d’échanges quotidiens qui nous sont chers au cœur, qui nous permettent de mesurer le grand dynamisme des relations sino-africaines et qui font avancer le développement de ces relations.

Mesdames et Messieurs,

Le développement rapide des relations sino-africaines a attiré une grande attention de la communauté internationale, et est devenu désormais, on peut le dire, un sujet d’actualité dans les relations internationales. De plus en plus, comme j’ai pu le constater, sont ceux qui voient d’une façon objective les relations Chine-Afrique. Mais, dans l’opinion internationale, les voix ne manquent pas pour mettre en cause et critiquer la politique de la Chine vis-à-vis de l’Afrique. J’aimerais profiter de cette occasion pour en répondre à quelques-unes :

À ceux qui accusent la Chine de piller des ressources énergétiques et d’autres ressources naturelles et de pratiquer le néo-colonialisme en Afrique,

Je reconnais que la structure du commerce sino-africain à dominante de ces ressources nécessite d’être améliorée. Mais, une telle structure existe dans les échanges commerciaux de l’Afrique avec tous ses principaux partenaires. Pour en finir avec une structure économique trop dépendante de l’énergie et des ressources, il est fondamental pour les pays africains de renforcer leur capacité d’auto-dévelopement et de réaliser la diversification de leurs économies et de leurs industries. À cet égard, la Chine a déployé depuis des années des efforts actifs, et adopté une série de mesures de coopération ciblées. Dans le même temps, force est de constater que, malgré le développement rapide de la coopération sino-africaine pendant ces dernières années, la Chine est toujours loin derrière les partenaires traditionnels des pays africains quant à l’ampleur et à la profondeur de la coopération avec l’Afrique. Pour renforcer la capacité d’auto-développement des pays africains, il est donc nécessaire que d’autres pays redoublent aussi leurs efforts. Il ne faut pas oublier non plus que l’ordre politique et économique international injuste et irrationnel constitue toujours un obstacle sérieux au développement de l’Afrique. Pour y remédier, il faut surtout mobiliser les efforts des pays qui occupent une place dominante dans les relations internationales.

À ceux qui reprochent à la Chine d’entraver, en appliquant le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures, les efforts des pays africains pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance,

Je voudrais souligner que la non-ingérence dans les affaires intérieures, un principe fondamental des relations internationales, reste toujours valable. Elle est d’autant plus importante pour les pays en développement qu’elle est un gage majeur de leurs droits et intérêts. Ces dernières années, en dépit de l’opposition des pays de la région, certains pays sont intervenus par la force dans des crises régionales et ont poussé au changement de régimes, portant atteinte à la paix et à la stabilité dans la région et dans le monde entier. Ces expériences sont douloureuses. Le soutien à la démocratie et à la bonne gouvernance en Afrique n’est pas une exclusivité de certains pays. La Chine appuie elle aussi la promotion de la démocratie et de l’État de droit ainsi que l’amélioration de la gouvernance dans les pays africains, qui sont en effet indispensables pour un développement sain et régulier de la coopération sino-africaine. Elle a renforcé, dans un esprit d’égalité, ses échanges d’expériences avec l’Afrique en matière de gestion des affaires d’État, ce qui a été favorablement accueilli par les pays africains.

À ceux qui demandent à la Chine d’assumer plus de responsabilités internationales vis-à-vis de l’Afrique, surtout en ce qui concerne la paix et la sécurité sur ce continent,

Je dis qu’il faut voir les responsabilités de la Chine sous deux aspects. Au fur et à mesure du développement de la Chine, les pays africains souhaitent que nous les aidions davantage et jouions un plus grand rôle dans les affaires africaines. Cela témoigne de la confiance des pays africains en nous. Nous y sommes favorables. Ces dernières années, nous avons accru en priorité nos soutiens et aides au développement des pays africains et élargi progressivement notre participation aux affaires liées à la paix et à la sécurité du continent africain. Dans l’avenir, nous poursuivrons nos efforts dans ce sens pour apporter une plus grande contribution à la paix, à la stabilité et au développement en Afrique. Cependant, la Chine est encore un pays en développement qui doit tenir compte de ses capacités quand il aide les autres. Elle entend participer activement au règlement des problèmes de l’Afrique et souhaite voir les différentes parties accorder davantage de compréhension et de soutien à l’égard de ses politiques.

À ceux qui disent que la Chine, en développant ses relations avec l’Afrique, touche au « fromage » des autres pays et porte atteinte à leurs intérêts en Afrique,

J’aimerais rappeler que l’Afrique n’est pas le fromage de quiconque et qu’elle appartient aux peuples africains. Tout pays désireux de coopérer avec elle doit respecter le rôle des pays africains en tant que maîtres du continent. À l’ère de la mondialisation, notre planète est désormais une communauté de destin. Nous sommes déterminés à développer avec l’Afrique des relations ouvertes, inclusives, tournées vers la coopération, et non basées sur la confrontation. Le développement de ces relations a contribué effectivement au développement de l’Afrique, alors qu’une Afrique plus développée bénéficie au monde entier, y compris à la coopération entre l’Afrique et les autres pays. Ceux qui prennent le développement de la coopération sino-africaine pour une menace à leurs intérêts, comme certains observateurs et commentateurs, se doivent plutôt, me paraît-il, de réfléchir sur leurs propres mentalités et politiques. Certes, tout n’est pas parfait dans la coopération sino-africaine qui rencontre sans cesse de nouvelles situations et de nouveaux problèmes à mesure de son approfondissement. Mais ces problèmes ne peuvent pas être mis sur le compte de la politique du gouvernement chinois et peuvent tout à fait être réglés à travers une coopération approfondie et des consultations amicales. Nous y attachons une grande importance et entendons travailler de concert avec les pays africains pour y faire face de façon adéquate.

Mesdames et Messieurs,

Les relations sino-africaines d’aujourd’hui sont l’aboutissement des efforts continus et des soins attentionnés des Chinois et Africains de plusieurs générations. Nous devons tout faire pour préserver les résultats chèrement acquis. Au moment où la situation en Chine, en Afrique et dans le monde connaît des changements profonds et complexes, le développement de ces relations exige de nous plus d’énergie et de sagesse. Dans le nouveau contexte, il nous faut, à mon avis, avoir plus à cœur les impératifs suivants :

Premièrement, saisir les opportunités. Actuellement, la situation internationale évolue globalement en faveur des pays en développement, qui affichent dans leur ensemble une plus grande dynamique de développement. Certes, le monde est encore loin d’être tranquille. Mais la paix, le développement et la coopération représentent un courant irréversible, et l’aspiration des pays en développement à l’indépendance et au développement devient plus forte. L’année dernière, le Ghana s’est classé premier au palmarès de la croissance des économies du monde avec un taux de 13%. Depuis, le monde s’intéresse de plus en plus à la « vitesse africaine ». Parallèlement, l’économie chinoise poursuivra son développement stable et relativement rapide, avec un volume des importations qui pourrait atteindre 8 000 milliards de dollars pour les cinq ans qui viennent. La Chine et l’Afrique sont fort complémentaires sur le plan économique et représentent l’une pour l’autre un marché important. Les expériences et les technologies que nous avons accumulées depuis de nombreuses années répondent aux besoins de l’Afrique, située dans un stade de développement voisin du nôtre. La Chine et l’Afrique souhaitent plus que jamais renforcer leur coopération et en possèdent des conditions plus favorables que jamais.

Elles doivent bien tenir compte de la tendance générale et de la situation dans son ensemble, raffermir la confiance et faire progresser inébranlablement leur coopération amicale.

Deuxièmement, coopérer pour le gagnant-gagnant. Le développement des relations sino-africaines nécessite des efforts conjugués des deux parties. Seule une coopération renforcée permet de réaliser des résultats plus avantageux et plus gagnant-gagnant pour elles. Nous devons prendre ensemble des mesures pour optimiser sans cesse la structure et améliorer la qualité de notre commerce, et établir un partenariat commercial sino-africain plus équilibré et durable. Nous devons prendre ensemble des mesures en matière d’investissement, de financement de projets et de coopération entre les entreprises, accroître le transfert de technologies et le partage d’expériences et aider effectivement les pays africains à renforcer leur capacité d’auto-développement. Nous devons prendre ensemble des mesures pour intensifier la coopération en matière de développement, accroître la quantité et l’efficacité des aides et faire bénéficier davantage les populations africaines des fruits de l’assistance chinoise.

Troisièmement, réaliser un développement global. Nous devons œuvrer activement pour que les relations sino-africaines se développent sur tous les plans et que les différents volets de la coopération se complètent et se renforcent mutuellement. Pour ce faire, il nous faut continuer à approfondir les échanges économiques et commerciaux tout en développant en ampleur et en profondeur la coopération en matière d’affaires politiques, de paix et de sécurité ainsi que d’intégration africaine. Il nous faut continuer à resserrer les liens d’intérêts réels tout en œuvrant à l’intensification des échanges d’expériences en matière de gouvernance, à l’enrichissement des échanges culturels et à l’accroissement des dialogues de cœur à cœur. Il nous faut poursuivre les échanges gouvernementaux tout en veillant à accorder une grande importance à l’interaction entre les peuples et à promouvoir activement les échanges directs et dans les deux sens entre les chercheurs, les think-tanks et les médias.

Quatrièmement, avancer dans un esprit novateur et entreprenant. Dans le nouveau contexte, la coopération entre la Chine et l’Afrique non seulement diffère de la coopération des puissances traditionnelles avec l’Afrique, mais aussi elle va beaucoup plus loin que les relations sino-africaines d’hier. Nous devons nous adapter à la nouvelle situation et aux nouvelles exigences pour promouvoir activement les innovations sur les plans théorique et pratique et explorer énergiquement une voie de coopération adaptée tant aux réalités chinoises et africaines qu’au courant de notre époque. Nous devons garder nos particularités tout en renforçant les échanges et l’inspiration mutuelle avec le reste du monde pour que la coopération sino-africaine garde à jamais son dynamisme et sa vitalité grâce à un développement ouvert et inclusif. Nous devons œuvrer à une interaction positive entre les différentes parties de la communauté internationale en Afrique sans jamais reprendre la voie de la confrontation entre grandes puissances afin de contribuer ensemble à la paix, à la stabilité et au développement de l’Afrique. Nous devons faire avancer activement la construction du Forum sur la Coopération sino-africaine, avec des champs de coopération toujours plus larges et des programmes plus riches pour que le Forum puisse continuer de jouer un rôle pilote important dans le développement des relations sino-africaines.

Mesdames et Messieurs,

La coopération amicale est le thème éternel des relations sino-africaines, dotées non seulement d’un passé inoubliable, mais aussi d’un présent en constant développement et progrès. Nous avons donc toutes les raisons de croire que grâce aux efforts conjugués des deux parties, elles auront un avenir encore plus radieux.

Je vous remercie de votre attention.

Auteur de l’article : Agence-Presse

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