Comment consommer poisson et fruits de mer de manière durable ?

De nombreux Français sont préoccupés par la pollution des océans et la surpêche.

Toutefois, il n’y a que très peu de Français qui font de ces critères une priorité lors de l’achat. Dans les faits pourtant, huit consommateurs sur dix avouent « que la sauvegarde des océans passe par une consommation de produits de la mer durables », et 74 % se disent prêts à changer leurs habitudes ; ce qui n’est pas vraiment le cas.

La durabilité avec un label

Le saumon de l’Atlantique, par exemple, est très soumis à la surpêche. Notamment face à celui du Pacifique. C’est pour faire face à cela que MSC a mis en place son label. Ce dernier est d’ailleurs affiché sur des produits en magasin. Sur le papier, l’organisation effectue des contrôles avant de donner, ou non, ce label. Ici, il convient donc de vérifier que l’entreprise ne pêche pas dans une zone surexploitée et qu’elle respecte des méthodes de pêches. Des méthodes non-néfastes pour l’environnement.

Manger en fonction des saisons

Point très important, puisque, dans les faits, les poissons et autres fruits de mer connaissent des cycles de reproduction précis. Si ces derniers ne sont pas respectés, les mers pourraient bien se voir dépeupler. Par exemple, le lieu jaune ne doit être pêché qu’entre janvier à mars, tandis que la coquille Saint-Jacques, entre juin et septembre. De la même façon, le tourteau se doit d’être consommé qu’entre juin et novembre.

Un-effet-positif-de-la-consommation-du-poisson-sur-laudition
Un-effet-positif-de-la-consommation-du-poisson-sur-laudition

Privilégier la qualité de l’élevage

Grâce au label ASC lancé en 2010, il sera possible de retrouver des produits qui respectent l’environnement. Avec ce label, il est question de vérifier que le saumon, crevettes, ou même truite qui sont issus d’aquaculture n’ont pas de mauvais impacts. À l’image de rejet de produits chimiques. Du côté du bio, le label AB vient garantir une absence de traitement d’antibiotiques. Et une alimentation sans OGM pour les poissons.

En vidéo, un reportage qui permet de répondre à la question : peut-on encore manger du poisson durable ?

Auteur de l’article : Chris