TV CSA Protection des mineurs 10 12 14 16 18 ans

Programme TV interdit aux moins de 10, 12, 16 ou 18 ans : qui décide ?

Qui décide de la signalétique moins de 10, 12, 16 ou 18 ans apposée sur un programme TV lors de sa diffusion ? Difficile de passer à côté de ce logo, qui déconseille ou interdit un film ou série avant un certain âge.

Parfois les choix de classement sont surprenants. Les Experts, par exemple, sont déconseillés aux moins de 10 ans, tandis que la série Esprits criminels se voit interdite aux moins de 12 ans. Pourquoi une telle différence ? La protection des mineurs devant la télévision prend parfois des chemins difficiles à comprendre…

Dès lors, il n’est pas impossible de savoir que des programmes télévisés ; que l’on peut apprécier, se voient interdits en fonction de l’âge du téléspectateur. Un film déconseillé aux moins de 10 ans et un film interdit aux moins de 18 ans n’auront donc pas le même contenu de violence ou sexuel. Dans les faits, ce sont les chaînes qui décident d’apposer ou non cette signalétique sur leurs différents programmes TV. Et cela grâce à un comité de visionnage, où les membres tranchent au cas par cas.

L’influence du logo sur la programmation

Sur le papier, l’influence du logo est grande quant à la diffusion télévisée du programme. Notamment sur l’horaire. En effet, un film ou une série qui possède une signalétique déconseillant le programme aux moins de 12 ans peut, sans problème, être diffusé à 20 heures 30, mais les chaînes préfèrent mettre ces dernières à partir de 22 heures. L’interdit aux moins de 16 ans, ne trouvera une programmation qu’après 22 heures 30. Voilà d’ailleurs pourquoi certaines chaînes n’hésitent pas à couper des passages d’un film, ou à diffuser les épisodes d’une série TV dans le désordre. 50 Nuances de Grey, sur TF1, s’est donc vu amputé de nombreuses scènes érotiques pour permettre une diffusion dès 21 heures. De son côté, M6 avait interverti des épisodes de la série X-Files, notamment le season finale, qui fut diffusé dans un ordre illogique pour le spectateur. Merci le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel).

Auteur de l’article : Chris