Test de PUBG sur Xbox One : Un premier contact mitigé avec PlayerUnknown’s Battlegrounds

Disponible sur PC et accueilli en version 1.0, PlayerUnknown’s Battlegournds ; que l’on appellera PUBG, a trouvé le chemin de l’accès anticipé, sur Xbox, la console de Microsoft. Avec une exclusivité aussi forte, Microsoft pourrait bien tirer son épingle du jeu, si les développeurs de BlueHole Studios parviennent à hausser la qualité du titre.

Avec des millions de joueurs en très peu de temps, PUBG est devenu une expérience à connaître, pour tous les joueurs. Sur PC, les records sont battus depuis longtemps et c’est sur Xbox One que PUBG désire trouver de nouveaux adeptes. Véritable sensation sur la scène multijoueurs sur PC, PUBG propose un style bien à lui, une bataille royale où il ne pourra rester qu’un seul survivant, sur 100 au départ. En débarquant sur la Xbox One, PUBG vient rejoindre l’accès anticipé ; le lieu où se trouvent les jeux non terminés si vous préférez. Il faut toutefois garder à l’esprit que même s’il aborde un statut de jeu loin d’être terminé, PUBG n’en reste pas moins salivant, sur le papier. Bien que vendu pour une trentaine d’euros sur Xbox One, plus d’un million de joueurs se seront essayé à cette survie grandeur nature, où trouver le bon équipement est un gage d’une bonne progression. Lorsqu’un joueur se lance dans une partie de PUBG, il se retrouvera parachuté dans une île ; gigantesque, avant de choisir un point précis sur la carte. Plus la partie avance, et plus la zone se rétrécit sur la carte, demandant au joueur de se rendre au point montré pour poursuivre sa progression. Dès lors, PUBG prend des airs de jeux où tout le monde y trouvera son compte. Simulateur de randonnée, course à l’équipement au sol, pillage d’adversaire, partie de cache-cache, … PUBG se veut complet, mais surtout, jouissif. Parfois même, il vaudra mieux tomber en pleine forêt, seul et éloigné, que suivre les autres joueurs en plein centre-ville où les bâtiments sont légion.

Les débuts de parties se ressemblent alors ; tomber au sol, trouver de l’équipement ; une bonne arme de préférence, puis l’indispensable sac à dos, des gilets, des casques et autres grenades incapacitantes ou explosives ; le tout en faisant attention autour de soi, car, bien souvent, une maison peut abriter un ennemi qui ne manquera pas de vous faire tomber si vous ne faites pas attention aux bruits alentours. Moins ergonomique que la version PC, l’inventaire du joueur connaît quelques difficultés, notamment pour ramasser munitions ou modifier un vêtement équipé. Il ne sera alors pas rare de perdre de précieuses secondes en luttant dans les menus pour tenter d’équiper une lunette sur son arme principale, des secondes profitable aux ennemis, déjà en position a des points stratégiques de la carte. Avec quelques parties au compteur, l’on aura toutefois rapidement acquis les bases de la jouabilité ; comme la touche X servant pour recharger (en maintenant) et pour effectuer les différentes interactions. Malheureusement, ce sont d’autres problèmes qui viendront agacer le joueur Xbox, comme des lags permanents, des rollback (retour arrière de quelques secondes), des crashs et même des irrégularités dans les dégâts entre les joueurs.

Test de PUBG sur Xbox One : Un premier contact mitigé avec PlayerUnknown’s Battlegrounds

S’il est largement possible de passer outre des graphismes d’un autre âge ; notamment sur Xbox One, puisque la Xbox One X s’en sort bien plus facilement, où les textures apparaissent bien souvent sous les yeux des joueurs, ce sont les FPS qui sont mis à défaut. Si l’on parvient à conserver un nombre de FPS suffisamment proche de 30 lorsque l’action à l’écran est moindre, difficile de tirer le même constat en pleine fusillade ou lorsque de nombreux joueurs se trouvent au même endroit. Là encore, la Xbox One X s’en sort clairement mieux, malgré quelques chutes évidentes. Les animations, elles aussi, souffrent d’un manque de fluidité lorsqu’un ennemi se trouve à plus de 200 mètres. Plus l’ennemi est loin, et plus l’animation de l’adversaire est hachée, empêchant de tirer ou de réagir avec précision. Par endroits, PUBG souffle le chaud et le froid graphiquement. Si certaines textures sont indignes d’une console aussi puissante que la Xbox One, d’autres se montrent relativement belles, avec des effets parfois impeccables. Bien malheureusement, difficile d’être ébloui devant le rendu global généré par le soft. Si les graphismes ne sont pas la raison première de l’aventure, l’on ne pourra que regretter les nombreux crashs du jeu, lorsque l’on évolue sur Xbox One et Xbox One S. Sur Xbox One X, en revanche, aucun problème n’est à signaler ; ce qui permet des parties plus endiablées, et sans être inquiet d’un quelconque bug technique. Ici, l’on tentera surtout de passer outre la précision du mode à la troisième personne, qui se veut loin d’être précis, notamment à travers les fenêtres.

Malgré cela, le plaisir d’évoluer sur la seule map de PUBG (à l’heure actuelle) est réel et l’engouement est certain. Il pourrait presque être facile de passer outre les différents problèmes rencontrés, afin de perfectionner ses diverses tactiques pour obtenir le célèbre « Winner Winner Chicken Dinner », récompensant le meilleur joueur en fin de partie. Au final, difficile d’offrir un avis construit et définitif, tant que PUBG ne sera pas passer en version définitive. Toutefois, l’on ne pourra que trouver les premiers résultats, puisque, à l’image d’ARK Survival Evolved, PUBG parvient à s’améliorer au fil des mises à jour proposées par les développeurs. De nombreuses corrections ont déjà été apportés, et de nombreux crashs (sur Xbox One et Xbox One S) corrigés. De bon augure pour la suite du titre, qui place la bataille royale à son paroxysme.

Auteur de l’article : Chris