L'aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3

L’aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3

L’aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3 > Très attendu désormais, la licence Just Cause ne paraissait pourtant comme une énième pâle copie de GTA lors de sa sortie première, en 2006. Au fil des ans pourtant, la série a réussi à trouver sa place, à l’instar de Saint’s Row.

Nous sommes en 2006 et un jeu va réussir le pari de faire oublier GTA, au moins pendant quelques heures de jeu. Se déroulant sur l’île fictive de San Esperito, Just Cause offrait aux joueurs un univers extrêmement vaste, que l’on pouvait parcourir en véhicules, et même en grappin.

Avec un terrain de jeu aussi grand, la monotonie pouvait vite se faire sentir lors d’une traversée de la carte en véhicule ; les développeurs ont alors incrusté l’option évacuation, permettant au joueur de se faire parachuter directement à l’un de ses Q.G où au lieu de briefing de la prochaine mission. Si l’attention est louable et que le jeu se veut assez nerveux par endroit, cela ne sauvera malheureusement pas le titre.

Alors que parcourir la carte pouvait provoquer ennui et liberté certaine par moment, les joueurs et la presse spécialisée se voulaient unanimes, Just Cause pouvait faire largement mieux. Les nombreuses notes très moyennes du titre reflètent alors le manque de diversité et la redondance des missions secondaires, mais également de nombreux bugs. Bien que les notes aient mis un frein sur le nombre de vente totale d’exemplaire, Just Cause trouvera rapidement ses fidèles.

L’aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3

Quatre ans plus tard, en 2010, c’est Just Cause 2 qui revenait tenter l’aventure, sur Xbox 360, PC et PlayStation 3 cette fois-ci. Pour l’occasion, Just Cause se revêtait de graphismes améliorés et d’une incroyable quantité de véhicules disponible pour le joueur (plus de cent).

L'aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3
L’aventure-action de Square Enix atteint le sommet avec Just Cause 3

Conscient des remarques obtenues lors de la sortie du premier épisode, force est de constater que les développeurs ont pris soin de régler de nombreux problèmes, bien que la diversité se retrouve encore manquante ; toutefois moins ennuyant que son aîné, Just Cause 2 offrait une vraie bouffée d’air sur une carte de plus de 1 024 kilomètres carrés (tout simplement bluffant), où l’on pouvait découvrir de très nombreux easter-eggs ; comme la référence à la série LOST par exemple.

En parvenant à faire sensation auprès des joueurs, il était normal de la part de Square Enix de tenter une nouvelle fois l’aventure avec Just Cause 3, trois ans plus tard. En décembre 2015, le joueur pouvait alors découvrir la suite de l’histoire de Rico, présent dans Just Cause 2. Désormais, Rico est retourné sur l’île où il est né, et ne possède qu’une seule idée en tête, renverser la dictature du général Di Ravello.

Dans Just Cause 3, le genre aventure-action est remarquable et les nombreux bugs présents dans les précédents opus ne sont plus. Si le multijoueur n’est toujours pas de la partie, ce n’est finalement que pour offrir aux joueurs une aventure en solo plus complète que jamais. Alors que la carte se rapproche de 1 000 kilomètres carrés, les phases de destruction sont de plus en plus jouissives et l’avancée de l’histoire se veut assez prenante. La redondance des actions est toujours présente, certes, mais en bien moindre mesure maintenant, notamment grâce à une action frénétique et à des moments de destruction que l’on peut contrôler à la perfection ; un pur moment de folie.

Auteur de l’article : Chris

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